Petit déjeuner copieux dans cet hôtel, il est vraiment très bon.
Nous préparons nos affaires et nous sortons de l’hôtel où nous attend un taxi pour nous emmener à Pindaya ! Nous avons environ une heure de route où nous pouvons voir le paysage qui ressemble pas mal au centre de la France. Assez rapidement je m’endors comme à mon habitude dans les véhicules.
Je me réveille une fois arrivée à l’entrée du village là où il faut payer une taxe de 7500K par personne. Le taxi nous dépose au petit marché du village qui est plutôt typique mais pas très grand.
Nous prenons quelques photos et flânons dans les ruelles.
Et c’est parti pour la grotte. Elle se situe plus haut que le marché, il est possible d’y aller à pied, cela met 20 minutes environ, mais le chauffeur nous dépose directement en bas des escaliers porte sud.
Comme partout ici nous devons enlever nos chaussures, pour notre plus grand bonheur.
On monte les marches, on paye l’entrée de la grotte qui est de 3000K par personne.
Et là on arrive dans cette immense grotte, magnifique, haute de plafond, avec beaucoup de stalactites et de stalagmites, mais aussi énormément de Bouddhas. Il y en a des milliers dans tous les coins, au plafond, au sol, sur les murs… enfin partout!
La première salle de cette grotte est assez impressionnante car c’est un labyrinthe de Bouddhas, il y a des chemins très très très étroits, où on ne passe pas avec un sac à dos.
Si on descend un petit peu plus profond dans la grotte, on rentre dans une autre salle où il fait bien plus chaud, mais il y a toujours autant de Bouddhas. Dans cette salle il y a même une pagode assez grande.
En continuant on arrive dans la dernière salle, la plus grande, vraiment très haut de plafond où il y a un escalier et une sorte de balcon en haut. C’est impressionnant de voir la taille de cette grotte et de voir les constructions qu’ils ont faites dedans, c’est comme une ville, et on pourrait même y vivre. Les espaces sont grands, tout est construit, il y a même de l’eau.
Les Bouddhas sont tous différents les uns des autres, il y a des styles différents, des couleurs différentes, et tous viennent de donation.
Cette grotte était vraiment impressionnante.
En sortant on consulte le guide et on se rend compte qu’il y a deux autres Bouddhas un peu plus loin à voir : un de 12 m de haut et un couché.
Du coup on se lance à l’aventure, on cherche le premier (celui de 12 m), il est facilement trouvable, il suffit juste de continuer après la porte nord en prenant les escaliers qui montent après les ascenseurs, et on se retrouve dans une salle avec le Bouddha géant.
Pour le second, ça c’est une bonne question … nous ne l’avons jamais trouvé lol. D’après le guide il était un peu plus loin que le Bouddha géant, nous sommes donc allés sur le chemin qui continuait encore et nous avons même fait demi-tour pour récupérer nos chaussures afin de continuer plus loin sur le chemin en caillou.
Lionel est allé jusqu’au bout du chemin où se trouvait des petites pagodes et une belle vue, mais aucune trace du Bouddha couché.
On suppose qu’il était dans une des maisons fermées sur le côté mais sans grande conviction.
Nous retournons au taxi, nous pensons rentrer directement à l’hôtel mais il fait un stop dans une fabrique d’ombrelle. Les ombrelles sont faites à la main du début à la fin par une famille depuis quatre générations.
Ils nous montrent avec quoi cela est fait, ils prennent d’abord des écorces d’arbres qu’ils font bouillir pendant huit heures, puis ils le mettent dans l’eau dans une sorte de tamis, dans lequel ils disposent ensuite les fleurs une par une en fonction de ce qu’ils veulent avoir comme résultat. Ils soulèvent le tamis tout doucement et puis le font sécher pendant deux heures.
Après on obtient en tirant légèrement dessus une feuille de papier avec des fleurs incrustées dedans.
Ensuite ils créent le manche et le tour de l’ombrelle, tout ça encore une fois à la main, ce qui est assez impressionnant à voir. Il y a même un système de clip pour que l’ombrelle reste en position ouverte. Puis une femme pose la toile sur le toit de l’ombrelle.
Dans leur échoppe on peut aussi trouver plusieurs choses à base de cette toile, des livres, des marque-pages, des lampes, des enveloppes, des petits sacs, beaucoup de choses que l’on a envie d’acheter, mais malheureusement nous n’avons rien pu acheter par manque de place dans le sac.
On repère des sortes de friandises et on demande si c’est possible de goûter. Elle nous en apporte et il s’agit de cacahuètes grillées, un petit peu comme les chouchous. Mais en barre c’est vraiment très bon, nous en achetons deux pots !
On remonte dans le taxi et là, nouvel arrêt dans un vieux monastère de 120 ans. C’était très joli de voir l’ancienneté de ce bâtiment, et juste à côté la nouveauté des pagodes.
Nous finissons par demander au chauffeur s’il est possible de s’arrêter manger car le ventre criait famine.
Du coup il téléphone à sa patronne car il ne comprenait pas l’anglais, et au même moment une personne sur place lui a indiqué un restaurant typique pas très loin du monastère.
Il nous y emmène et ce restaurant est très mignon, le Golden Moon, il est en bois avec vue sur la montagne, les plats sont typiques et très bons, nous avons bien mangé.
Lionel a pris du poulet vapeur dans une feuille de bananier et moi de la purée de patates typiques avec du poulet.
Une fois le ventre bien rempli nous remontons dans le taxi et rentrons directement à l’hôtel.
La pression de la douche était enfin suffisante pour pouvoir me laver les cheveux .. ouf ! Du coup triage de photos et douche en vue !
Le soir nous sommes allés manger dans un restaurant conseillé par le guide. Nous voulions retourner dans l’italien de la veille mais il était fermé.
Du coup on a testé le Thiri Gay Har Restaurant, qui était très bon, et le personnel vraiment adorable. La gérante parlait bien anglais et nous avons pu discuter avec elle correctement et poser nos questions.
Nous rentrons nous coucher pour être en forme pour le trek du lendemain !