Le Lac Inle, Venise d’Asie !

Vendredi 13

Le réveil sonne à 8h, le temps d’émerger doucement, de se faire des câlins et de profiter de la vue. Nous allons petit déjeuner. C’était sous forme de buffet et c’était très bon. Lionel s’est régalé, il a mangé énormément de choses, on aurait pu croire qu’il allait finir tout le buffet.

Nous avions commandé le bateau pour 10h, ce qui nous laissait le temps de profiter un peu de la chambre. Du coup on s’est reposé, on a préparé nos affaires et nous sommes allés faire le check-out.

Le bateau nous attendait, le conducteur avait installé deux sièges avec une couverture et un gilet de sauvetage en guise de coussins, ce qui rendait notre installation dans le bateau vraiment très confortable comparée à la veille.

Et hop c’était parti. Nous avions réservé pour la journée et le tour général dure 5h.  On fait le tour en général des fabriques, que ce soit d’argent, de tissu, d’ombrelle, enfin tout ce qui est traditionnel dans ce pays.

Nous avons commencé avec le premier arrêt au niveau du marché soi-disant traditionnel. Mais encore une fois, comparé à ce que nous avons déjà vu et déjà fait, ici il s’agissait simplement d’un attrape touristes. Vous êtes accostés toutes les 30 secondes pour que l’on vous montre les étals, afin que vous achetiez, enfin bref tout ce qu’on déteste quoi. Rien de traditionnel du tout… en effet ils vendaient des fruits, des légumes, un petit peu de viande, mais comparé à celui de Yangon, ça n’avait rien à voir.

Nous sommes allés visiter le temple qu’il y avait à côté, mais pareil, rien d’exceptionnel.

De retour au bateau nous partons pour le second arrêt.

Il s’agissait de la fabrique d’écharpe et de jupe à partir de tissu de lotus et de soie.

Nous avons adoré car malgré le côté touristique, nous avons appris beaucoup de choses. Notamment que l’on récupère de la fibre par les tiges de lotus, ce qui permet de créer du fil, et de le tisser en écharpes et en vêtements en tout genre. Cependant c’est beaucoup plus long qu’avec du coton ou de la soie.

Elle nous montre comment retirer la fibre de la tige, et comment la travailler pour en faire du tissu. Elle nous montre ensuite les différents métiers à tisser, évidemment on termine la visite par la boutique. Nous n’avons rien acheté malgré la tentation, de toute façon nous n’avons pas assez de place dans nos sacs pour transporter du surplus.

Nous sommes donc remontés dans le bateau assez rapidement.

On se sent toujours un peu gêné de repartir sans rien acheter, je ne comprends pas ce sentiment mais ici à Inle c’est très récurrent.

Une fois dans le bateau nous passons par des petits canaux où l’on peut observer encore des maisons flottantes et la vie globale de cette ville qui grouille.

Le troisième arrêt se fait dans une fabrique de tabac totalement naturel où le tabac et rouler dans différentes feuilles d’arbre en fonction des saveurs (banane, anis, …).

On nous propose de tester mais nous ne fumons pas.

Et puis c’est le moment du repas, notre conducteur nous emmène directement dans un petit restaurant sur pilotis plutôt sympa, avec une vue pas forcément dégagée.

Les prix sont plutôt intéressants et la nourriture est bonne, nous commandons des nouilles (pour changer lol), le restaurant s’appelle Blue Sky Restaurant.

Et c’est reparti pour encore une visite. On avait choisi d’aller visiter la pagode In Dein (ou in Tein). Et pour y aller il faut passer quelques minutes dans les canaux car ce n’est pas à côté.

Le conducteur nous dépose sur un ponton, il nous explique le chemin et nous informe que nous avons 2h30 sur place.

Du coup c’est parti, on suit les indications et puis on arrive au niveau d’une entrée où on nous demande de payer 500K par appareil photo. Dans ce pays les entrées des monuments ne sont pas payant mais par contre il faut payer le droit de prendre des photos, c’est assez hallucinant mais c’est comme ça… alors nous payons.

On remonte l’allée puis les marches en observant sur les côtés des vieilles pagodes abandonnées et en ruines. Une fois arrivés en haut des marches, nous entrons dans la pagode, mais nous ne trouvons rien de spécial à cette pagode comparé à ce que nous avons déjà vu auparavant.

Cependant ce que j’ai trouvé fascinant, c’étaient les pagodes en ruines tout autour. Il y en avait des centaines et des centaines, plus ou moins abîmées, et la nature avait repris le dessus car il y avait de l’herbe et de la végétation qui avaient poussé par-dessus, on se serait cru dans un film tel que Tom Rider.

C’était dingue.

Nous nous sommes baladés entre les pagodes, nous avons pris plein de photos et puis nous sommes retournés au bateau.

Le soir, c’est l’heure de la lessive et de la douche pour les locaux! Sur la rive on croise énormément de personnes s’addoner à ces activités, c’est assez amusant!

La dernière visite de la journée était le monastère des chats sauteurs. Nous étions curieux de comprendre d’où venait ce nom, mais nous ne l’avons pas compris.

Le monastère était assez joli et surtout la vue que l’on avait depuis cet endroit flottant sur l’eau, avec vue sur des maisons et sur la montagne, c’était très joli.

Quelques instants après nous remontons dans le bateau et nous repassons par des canaux le long desquels il y avait des plantations de tomates. Et ensuite c’est le retour vers la grande ville Nyaung Shwe.

En chemin nous nous arrêtons voir les fameux pêcheurs avec leur gros panier. Bon en réalité il ne pêche plus du tout avec ce système là, mais avec des filets tout simples. Ces pêcheur là restent uniquement pour que l’on puisse les prendre en photo, et la petite surprise ensuite c’est qu’on vous demande une petite somme en échange.

Ce n’est pas grave, on joue le jeu, effectivement la somme n’était vraiment pas élevée et ne représente que quelques centimes d’euros, nous avons eu de jolies photos et nous avons profité de cet instant. Le pêcheur a joué le jeu, il nous a quand même montré comment fonctionnait le panier et comment il arrivait à pêcher avec.  Moment agréable avec le coucher de soleil en arrière plan qui vaut quand même le détour.

Et puis direction la grande ville, en effet le lac est immense et nous mettons plus de 40 minutes depuis les pêcheurs pour arriver en ville.  Du coup nous avons pu observer encore une fois les magnifiques couleurs du coucher de soleil jusqu’à la fin.

Une fois arrivés sur le rivage nous payons notre conducteur et le remercions énormément pour cette journée, car en effet au lieu de passer 5h avec nous, il en a passé 7.

Et à aucun moment il nous a fait comprendre que ça l’agaçait.

Les birmans sont vraiment tous adorables.

Nous cherchons ensuite notre hôtel qui n’était pas très loin du petit port.

Nous récupérons la chambre qui est très grande et spacieuse, nos gros sacs qui avaient été envoyés quelques jours auparavant nous attendaient déjà dans la chambre.  Ouf ! Aucun couac, tout était là! Oui je sais j’ai toujours peur de perdre mes affaires c’est une horreur.

Nous ressortons pour réserver le bus du lendemain, et là c’est la douche froide, apparemment nous nous y prenons trop tard car dans le bus de la compagnie que nous voulions prendre (Bagan Min Thar), il ne reste plus que deux places, et elles sont toutes à l’arrière du bus. Là où d’une part vous ne pouvez pas baisser votre siège pour dormir en couchette comme tous les autres, mais c’est surtout là où vous êtes le plus sujet à être malade, donc autant vous dire que pour moi ce n’était pas possible.

Le vendeur nous dit qu’il y a une autre compagnie qui fait le trajet mais qu’elle est plus cher.

Nous allons donc voir cette compagnie et heureusement il reste deux places au milieu du bus. Nous avons donc réservé avec la compagnie JJ Express.

Le départ est à 20h pour une arrivée à 5h à Bagan.

Nous verrons bien ce que ça donne.

C’est un bus VIP mais il n’y a pas de toilettes à l’intérieur comparé à l’autre compagnie. À la limite ce n’est pas grave puisque de toute façon je ne suis pas sûre que j’aurais eu la motivation de me lever pendant que le bus roulait de peur d’être trop malade.

Et en effet il était plus cher mais le confort n’a pas de prix. (23 000K par personne contre 16 000K pour l’autre compagnie).

Après cela nous prenons quelques instants dans la chambre pour nous reposer, déballer nos affaires et regarder dans quel restaurant nous allons aller manger.

La wi-fi ne marche pas dans les chambres, enfin c’est très aléatoire, Lionel arrive à se connecter au début mais moi non, il se déconnecte, j’arrive alors à me connecter mais ensuite il n’a jamais réussi à se reconnecter.

Nous partons pour le restaurant numéro 1 sur TripAdvisor, un restaurant indien où nous avons commandé deux poulets tika massala. C’était délicieux, assez épicé mais pas trop non plus, et nous avons passé un agréable moment.

Une fois le ventre bien rempli nous sommes rentrés à la chambre et nous avons commencé à travailler sur les publications et le blog pour moi et sur les photos pour Lionel. Nous avons fini par arrêter car la fatigue nous a rattrapés, de plus le lendemain et le surlendemain nous étions en journée de repos.

One thought on “Le Lac Inle, Venise d’Asie !

  1. Justyna

    J’adore les maisons sur les pilotis !
    Et, d’une manière générale, merci pour les superbes photos et récits… Qu’est-ce que cela donne envie de voyager !!

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