De Cebu city à Moalboal

Dès notre arrivée à Cebu nous avons compris qu’aux Philippines il ne fallait pas être pressé.

Nous avons atterri avec 2h de retard,On remerciera la compagnie CEBUPACIFIQUE, qui sans donner d’informations nous aura bien fait poirotter.

Le temps de récupérer nos bagages et hop direction la recherche de taxi.

A peine sortis de l’aéroport, nous nous sommes fait alpaguer par des rabatteurs voulant faire payer le taxi 600₱ par personne. N’ayant pas la notion des prix là-bas, on a refusé en se disant que ça paraissait très cher. Au final heureusement, car avec les taxis blancs nous avons juste payé 400₱ la course pour deux personnes.

Nous devions récupérer la voiture de location, mais le taxi ne connaissait pas l’adresse, nous avons donc donné un nom d’hôtel proche de notre destination. A vol d’oiseau c’était effectivement proche, mais pas à pied, la route était barrée. Nous avons dû marcher une vingtaine de minutes sous un soleil de plomb chargés comme des mules.

Enfin arrivés et prêts à récupérer la voiture, on s’est rendu compte que ce n’était vraiment pas des nerveux. Il nous a fallu 1h30 pour récupérer les clefs.

Nous étions affamés et nous avions besoin de retirer du liquide, on est donc allé dans le centre commercial voisin. Au moment de repartir, je (Nolwenn) me suis rendue compte que je n’avais plus mes lunettes de soleil…. Comme à mon habitude je les avais encore perdues… On les a quand même recherchées au bureau de location, puis sur le chemin mais rien y fait. On a donc fait les magasins pour en racheter au grand bonheur de Lio ^^.

Nous avons ensuite prit la route vers Moalboal en découvrant la conduite aux Philippines !!! Aïe aïe aïe !!!!!!! Faut avoir le cœur bien accroché ! Des gens de partout, des chiens sur la route, des camions sans lumière la nuit, des scooters qui doublent dans les virages, sans compter ceux avec 5 personnes ou plus dessus, les tuk-tuk qui prennent toute la route en roulant à 30 km/h… Enfin bon, route assez éprouvante pour Lionel qui a conduit 4h30.

Nous arrivons par une route très sinueuse (heureusement que nous avions une petite voiture ^^) au camping de Moalboal (Archery Asia), réservé avant notre arrivée. Il fait nuit, les chiens sauvages sont allongés sur le sol, petite musique au « bar » et le responsable de nuit qui nous accueille assez simplement. Nous récupérons les clefs et hop, direction notre nid. On y découvre une cabane en bambou avec un matelas posé sur le sol et une moustiquaire : la tête de Lio se décompose. Je ne comprends pas trop sa réaction car au final il adore le camping. Après avoir discuté, il me préciser que c’est juste qu’avec tous ces trajets (avion, retard, voiture) il aurait souhaité plus de confort.

Comme tout camping, les toilettes et les douches ne sont pas à côté du logement, de quoi me rassurer (Nolwenn) car il fallait passer par l’endroit des chiens sauvages… Mais au final ils n’ont jamais été agressifs, ouf !

Nous n’avions pas la motivation de refaire chemin inverse pour aller diner, du coup au niveau du mini restaurant, nous avons acheté des nouilles chinoises, des chips locales et une boisson chacun. Pas grand-chose à manger, et pas d’un goût délicieux mais suffisant. Nous étions tellement crevé que nous n’avons pas chipoté et on s’est endormit très rapidement.

La nuit, on pouvait entendre les chiens se disputer et au petit matin, on avait le droit aux chants des coqs.

Mais au réveil, nous étions finalement très contents de ce petit camp vraiment très charmant.

Sortis de la cabane, on découvre un endroit apaisant, calme et avec beaucoup de cachet. Ce ne sont que des bungalows typiques, avec feux de camp et grande tablée.

 

Mais pas vraiment le temps de s’attarder, car la journée découverte nous attend.

Direction la plage pour petit déjeuner et voir le phénomène du Sardines Run !

Grâce à un local, on a pu se garer à proximité de la plage pour à peine 30₱, en plus les locaux gardent un œil sur les véhicules, donc c’était l’idéal. Nous sommes allés prendre notre petit déjeuner dans un petit café (Shaka bar) qui sert des fruits frais. C’était très bon et très copieux.

Après ce super petit déj, hop sur la plage ! Maillot, masque, tuba et GO dans l’eau !!!! Il faut savoir que Lio n’avait jamais fait de plongée ou de snorkeling avant, c’est donc une première et il a de la chance de pouvoir découvrir ça ici !

On nage quelques mètres, et là on tombe directement sur le banc de sardines… Quelle splendeur ! Des milliers de sardines dansant dans l’eau en fonction des courants provoqués par les plongeurs, les nageurs ou les autres animaux marins. On en prend pleins les yeux !

Nous sommes sortis de l’eau après une bonne heure et demie car Lionel commençait à avoir froid.

Un peu de repos, mais c’est plus fort que nous, nous devons y retourner… Cette fois-ci on se concentre sur les coraux et les autres créatures marines. A peine 5 minutes après, nous tombons sur le serpent marin le plus dangereux du monde : l’hydrophinae blanc et noir. Ni une ni deux on s’en va pour ne pas le provoquer, mais nous avons eu le temps de faire quelques photos.

On continue notre chemin quand les locaux nous font signe depuis le ponton pour nous informer de la présence de tortues pas très loin de nous. Evidemment nous filons voir ! Et là… une superbe tortue verte mange tranquillement sous l’eau. Nous l’avons eu pour nous seuls une bonne quarantaine de minutes avant qu’un bateau à touristes ne la déplace pour qu’ils puissent la voir depuis le bateau. 

Tant pis, nous partons alors au second spot où une tortue plus grosse était présente. Lio l’a aperçue, mais moi je n’ai pas eu le temps car à peine arrivée, les locaux ont hurlé « SNAKE SNAKE SNAKE ». Le fameux serpent rayé était de retour et cette fois-ci il était très actif. Par peur nous sommes vite sortis de l’eau.

Plus de peur que de mal, et mal grès les cris des locaux un touriste n’a pas bougé et se trouvait pieds nues sur les rochers où se situait le serpent (après coup). Certaines personnes n’ont peur de rien, mais nous n’avons pas été trop fous.

Nous sommes retournés dans l’eau à un autre endroit et en avons recroisé un, du coup nous sommes sortis définitivement de l’eau, c’était plus prudent.

 C’était une sacrée expérience, le Sardine RUN et la tortue juste pour nous. Ce premier jour commence très fort.

Le temps de sécher, et hop on reprend la voiture direction une belle plage connue du secteur, la White Beach.

On se gare sur un petit parking où le surveillant nous dit que c’est gratuit si on mange dans un des petit restaurant d’à côté. Ça tombait bien, le ventre commençait à gargouiller. Poulet pour Lio, beignets de crevette pour moi. Miam ! Tout ça avec vue sur plage ! Au max !!

On est ensuite allé marcher sur la plage pour se reposer et se baigner, on a récupéré l’appareil photo et Lio comme à son habitude, nous a fait quelques photos du coucher de soleil ! Notre premier vrai couché de soleil ensemble.

Sur cette belle fin de journée remplie, retour au camp pour se laver et s’habiller. Direction un restaurant repéré sur le guide du Lonely : Last Feeling Station. Super repas délicieux, bon service et prix correcte. Nous recommandons !!! J’ai pris … des Carbonara (étonnant ?^^) et Lio du poulet adobo.

Il est alors temps d’aller se coucher en repassant par les mini ruelles de la ville de Moalboal. La dernière nuit dans la cabane, où j’ai vraiment très bien dormis (le mieux du séjour d’ailleurs).

La petite anecdote est que la première nuit, il y avait deux copines sur le mur. Et non ! Pas des araignées mais des sauterelles. Or, j’ai la phobie des sauterelles, et elles étaient juste derrière nos têtes, derrière la moustiquaire. Heureusement elles ne sont pas restées et sont parties sans problèmes par le bas de la cabane (qui était sur pilotis). C’est sûr que beaucoup dirait que c’est très rustique, mais ce n’était pas cher et surtout, c’était vraiment trop génial de dormir en cabane !

Deux nuits et une journée à Moalboal inoubliables. Ce voyage commence vraiment très bien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *